La REF 25 : L’agroalimentaire français fait front commun

La REF 25 : L’agroalimentaire français fait front commun | Entre table ronde et moments de convivialité, l’ agroalimentaire a montré son unité et sa détermination.

Hier, après 2 jours, les portes de Roland Garros, qui accueillait La REF 25 du Mouvement des Entreprises de France, se sont fermées.
L’occasion de dresser le bilan :
– une matinale sur BFM Business
– une participation de Jean-François Loiseau à la table ronde organisée par la Fédération nationale de l’industrie laitière (FNIL) avec Anne-Sophie CARRIER, DG de Bel France, Sébastien FLOCH, pdt du directoire SILL Entreprises, Aurélie Trouvé, pdte de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale et François-Xavier Huard, PDG de la FNIL
– des moments de convivialité avec le soutien de la FICT : Les Entreprises Françaises de Charcuterie Traiteur, de la FNIL et des AREAs.
Bref, l’agroalimentaire français était sur tous les fronts.

1ère industrie de France
« Avant de comprendre ce que nous faisons, le consommateur doit comprendre qui nous sommes : 20 000 entreprises dont 98% de TPE-PME, 250 milliards de CA, 520 000 emplois répartis dans tous les territoires. Derrière leur diversité de savoir-faire, de tailles et d’implantation dans les territoires, nos entreprises partagent une fierté : être les acteurs d’une industrie essentielle et stratégique au service de la souveraineté alimentaire et industrielle de la France.
En transformant 70% des matières premières agricoles françaises, nous assurons cette mission noble : nourrir les 67 millions de consommateurs, 3x/jour avec des produits sûrs, de qualité et accessibles. L’agroalimentaire doit être reconnue fleuron industriel comme l’aéronautique ou l’automobile. »

L’urgence d’agir
« Notre industrie perd des parts de marché face à la concurrence internationale. L’équation est complexe : sur-réglementation, coût du travail défavorable vs nos voisins européens, faibles marges (7% de marge brute) qui limitent investissements et innovations.
Il n’existe pas une seule région en France qui peut vivre sans industrie agroalimentaire. Cette puissance doit être préservée et soutenue. La performance économique étant la clé de la souveraineté, du développement des territoires, des investissements dans l’export ou la transition écologique. »

Un message clair
« Il est urgent de restaurer des conditions de concurrence équitables dans le marché européen. Les politiques qui considèrent que “l’alimentation n’a pas de prix” doivent cesser. Notre alimentation a un coût, une valeur qu’il faut respecter et préserver !
Soutenir l’industrie alimentaire, c’est soutenir l’économie locale, la balance commerciale française et la création d’emplois dans tous nos territoires.
La souveraineté alimentaire n’est pas un slogan, c’est un enjeu stratégique qui se joue aujourd’hui. »
Un grand merci à François-Xavier HUARD et à toute l’équipe FNIL pour l’organisation de cette table ronde riche en échanges !