Note de conjoncture économie n°86 de février 2018

 

La bataille du pouvoir d’achat ne se joue pas (ou plus) dans le caddie de supermarché !

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Auteur

Stéphane Dahmani

Stéphane Dahmani

Directeur Economie

Au sein du département économie et compétitivité, Stéphane DAHMANI suit les dossiers relatifs à l’économie et la compétitivité du secteur agroalimentaire.

Son rôle est de représenter l’ANIA dans différentes instances (MEDEF…) et auprès des Pouvoirs Publics et d’apporter son expertise aux commissions, groupes de travail et services de l’ANIA. Ses principales fonctions sont d’assurer le suivi d’indicateurs économiques et de panel et la production d’une veille sur le secteur agroalimentaire. Il participe également à la rédaction de notes de conjoncture, de positions et d’argumentaires sur le secteur, dont il assure la synthèse et la diffusion auprès de nos différents adhérents (fédérations, entreprises).

Auparavant il était Economiste pendant 5 ans à la Direction Générale du Trésor. Il a notamment eu en charge, pendant 4 ans, la réalisation de prévisions macroéconomiques (Inflation, Consommation des ménages et Croissance) au sein du service des Politiques macroéconomiques et des affaires européennes (SPMAE) de Bercy. Plus récemment, il était le responsable du suivi des entreprises françaises (situation économique et financière) et rapporteur au sein de l’Observatoire du financement des entreprises, auprès de la Médiation du crédit.

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A l’heure de négociations annuelles extrêmement difficiles pour toutes les entreprises agroalimentaires, il demeure plus que jamais nécessaire d’avoir une loi plus réactive et cohérente avec l’orientation du business des entreprises et la complexitédes relations commerciales de la filière. Depuis 2014, pour attirer les consommateurs dans leurs rayons, les enseignes de la grande distribution se livrent une véritable guerre de parts de marché, générant de multiples pratiques illégales. Dans ce cadre, la loi prévoit une sanction pouvant aller jusqu’à 5 % du CA HT réalisé en France au cours du dernier exercice. Or, au global, seuls 9,5 millions d’euros ont été réclamés à l’ensemble des distributeurs hors la loi et pour certaines enseignes, le gain de parts de marché généré par ces pratiques se chiffre à plusieurs milliards d’euros.

Autres sujets abordés :

 

  • Trois mesures complémentaires pour redonner de l’oxygène à tous les maillons de la filière
  • La dynamique du pouvoir d’achat déterminée par celle des salaires et non par la baisse des prix alimentaires
  • Panorama Europe : inflation et production encore modérées – Décrochage de la production en France par rapport au reste de la zone euro
  • Production alimentaire en France : repli depuis deux ans
  • Consommation en France : décélération des dépenses ces trois dernières années
  • Export : renforcement des performances en 2017