Livre vert ania

Emballages et fin de vie

Dans le secteur agroalimentaire, l’emballage joue un rôle essentiel et se situe au croisement de quatre enjeux majeurs : assurer la sécurité et la qualité de l’alimentation, apporter de l’information au consommateur, minimiser les impacts sur l’environnement et lutter contre le gaspillage alimentaire.

 

La fabrication des emballages et leur fin de vie sont sources d’émissions de gaz à effet de serre. Pour le secteur des boissons, les emballages peuvent représenter jusqu’à 50% du bilan carbone sur l’ensemble du cycle de vie du produit.

 

Les industriels, en tant que metteur sur le marché de produits alimentaires et donc d’emballages, peuvent agir à plusieurs niveaux :

> Eco-conception des produits : réduction et allègement des emballages,
> Utilisation de matériaux recyclés et bio-sourcés,
> Contribution au développement de filières de recyclage,
> Optimisation des emballages de transport,
> Information et sensibilisation des consommateurs au geste de tri.

ECO-CONCEPTION DES PRODUITS

BISCUITERIE DE L’ABBAYE, UNE PME TRÈS IMPLIQUÉE EN MATIÈRE D’ÉCO-CONCEPTION

La Biscuiterie de l’Abbaye est une PME familiale créée en 1964, née d’une boulangerie et située dans un petit village de Normandie. Soucieuse du respect de l’environnement, l’entreprise progresse vers l’éco-conception de ses produits, en privilégiant des ingrédients locaux et en réduisant les emballages consommés par kg de biscuit. Dès 2005, l’entreprise a mené une étude sur l’optimisation de ses emballages, récompensée par le trophée « Ecotop », qui lui a permis de diminuer de moitié sa consommation de film étirable. L’épaisseur des barquettes plastiques thermoformées a également été revue sur plusieurs formats d’étuis carton. Dès la phase de conception, l’entreprise évalue systématiquement l’impact carbone de ses développements en prenant en compte l’impact du choix des ingrédients, du choix de conditionnement, des émissions fixes de l’usine et des transports des produits ou des salariés. A titre d’exemple, en 2015, sur sa gamme « Chocoladises », la Biscuiterie de l’Abbaye a allégé de 4g la barquette plastique et de 10g l’étui carton pour la même quantité de biscuits. En apportant également des améliorations sur la palettisation, l’impact carbone de l’emballage a ainsi diminué de 30%.

ORANGINA SUNTORY FRANCE REDUIT SES EMISSIONS DE CO2 NOTAMMENT GRACE A L’ECO-CONCEPTION DE SES PRODUITS ET L’UTILISATION DE PET RECYCLE

Suite au résultat de son premier bilan carbone mené en 2007, Orangina Suntory France s’est fixée comme objectif prioritaire de réduire l’impact environnemental de ses emballages, premier poste d’émissions de GES (38% de l’impact global de l’activité). 3 axes sont privilégiés afin d’atteindre les objectifs :

  • La réduction du poids de nos emballages : de 2008 à 2010, Orangina Suntory a procédé à l’optimisation et à la réduction du poids des bouteilles PET grands formats des marques Orangina et Schweppes et des petits formats Oasis (gain maximum de 3g de plastique par bouteille). En 2012, la nouvelle bouteille PET 2L Oasis plus légère de 15 grammes (soit une diminution de26% de son poids initial) est lancée avec succès. En 2013, un allègement de 40g a été opéré la bouteille 1L Pampryl en verre. Dernière réalisation en date, le lancement en 2015 d’un col « PCO 1881 » allégé sur l’ensemble des bouteilles petits formats Orangina et Schweppes qui a permis un gain de 1,3g de PET sur chaque col et de 0,6g sur chaque bouchon.
  • Utilisation de matière plastique recyclée : en 2011, l’entreprise a procédé à l’intégration de 50% de PET recyclé dans l’ensemble des bouteilles de la marque Orangina.
  • Amélioration de la recyclabilité des emballages : si la quasi-totalité des emballages est d’ores et déjà recyclable, l’entreprise travaille également à l’amélioration de la qualité de la matière recyclée. Ainsi, depuis 2014, Orangina Suntory utilise une nouvelle colle pour les étiquettes sur l’ensemble des lignes de production ; totalement éliminable au lavage, elle permet une recyclabilité parfaite des bouteilles PET.

Toutes ces actions menées depuis 2007 par l’entreprise ont permis de réduire de 17% le poids total de matière PET utilisée, et d’éviter la production de plus de 8500 tonnes CO2 en 2014. Conscients de la nécessité de poursuivre nos efforts dans la réduction du poids de nos emballages, nous nous fixons pour objectif d’atteindre -20% de matière PET utilisée à horizon 2020.

COCA-COLA ENTREPRISE : DES EMBALLAGES OPTIMISES DE LEUR CONCEPTION A LEUR RECYCLAGE

Pour Coca-Cola Entreprises, l’emballage et le recyclage comptent pour 50% des émissions de carbone dans l’ensemble du cycle de vie produit. Pour réduire cette empreinte carbone et garantir une utilisation intelligente des ressources naturelles, les emballages sont optimisés de leur conception à leur recyclage :

  • Réduction du poids des emballages : le poids des bouteilles plastique PET 1,5L a été réduit de 15% sur les 10 dernières années et de 30% sur les canettes 33cl depuis 20 ans.
  • Utilisation de matériaux recyclés : 34 % en moyenne de plastique recyclé est incorporé dans les bouteilles plastiques PET, 40 % en moyenne de métal recyclé pour les canettes et 35 % de verre recyclé pour les bouteilles en verre.
  • Investissement dans la filière du recyclage du plastique PET : un investissement de 8,7 M€, réalisé par Coca-Cola Entreprises et Plastipak Packaging (leader en France du plastique PET recyclé), a permis d’augmenter de 70% la capacité du site de recyclage INFINEO (44) en PET recyclé.
  • Sensibilisation des consommateurs au recyclage : 6 millions de personnes ont été sensibilisées au geste de tri depuis 2010, à l’occasion d’événements sportifs ou de festivals de musique. Le centre pédagogique INFINEO (21) a accueilli plus de 4000 visiteurs depuis son ouverture en octobre 2013.

Grâce à ces actions, l’empreinte carbone globale des produits a été réduite de 18% depuis 2007. Coca-Cola Entreprise s’est fixé comme objectif de réduire d’un tiers l’empreinte carbone de ses boissons d’ici 2020.

HEINEKEN FRANCE : 10 000 T DE CO2 EVITEES PAR AN GRACE A LA MESURE DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES PRODUITS ET LEUR ECO-CONCEPTION

Les emballages représentent 51% de l’empreinte carbone d’HEINEKEN. Ainsi, dès la conception, une analyse de cycle de vie est réalisée pour mesurer l’impact environnemental sur différents critères : émissions de CO2, recyclabilité, épuisement des ressources naturelles,… La réduction à la source des emballages est également étudiée pour produire des bouteilles de verre, canettes de métal et cartons plus légers, nécessitant moins de matières premières, sans impacter leur performance et leur perception par le consommateur. En 2010-2011, l’entreprise a allégé les principaux formats de la marque Heineken® (bouteilles 25cl, 33cl et 65cl) avec un résultat de -10% en moyenne du poids sur les 3 formats. En 2012-2013, l’allègement a porté sur la bouteille 33cl Desperados® avec une réduction de 20% du poids. Chaque année, ces actions permettent d’éviter la production de 10 000 tonnes de CO2 et d’économiser 12 000 tonnes de verre. Entre 2011 et 2015, l’entreprise a par ailleurs mené un travail innovant pour améliorer la recyclabilité des bouteilles grâce à de nouvelles étiquettes adhésives en plastique en coopération avec Eco-Emballages, le CETIE (Centre International Technique de l’Embouteillage) et les fournisseurs d’étiquettes et de colle. Cette innovation assure une parfaite séparation des matériaux et permet de garantir la qualité du verre recyclé.

LESIEUR : 3 800 T DE CO2 ECONOMISEES CHAQUE ANNEE GRACE A UNE RECHERCHE PERMANENTE DE SOLUTIONS

Les équipes de Lesieur sont en permanence à la recherche de la réduction des impacts environnementaux dans le cadre d’une démarche généralisée dans le groupe Avril. Les actions mises en œuvre portent notamment sur :

  • la réduction du poids des emballages, avec ou sans adaptation du matériau : 945 Teq de CO2 ont été évitées par an entre 2008 et 2015 ;
  • l’incorporation progressive de PET recyclé dans les emballages : en 2015, 65% des bouteilles de marque Lesieur incorporent du PET recyclé (Isio 2L et 1L, Cœur de tournesol 1L, Lesieur Arachide 1L). Depuis 2015, la bouteille Fleur de colza 1L est composée à 100% de PET recyclé. Aujourd’hui, ce sont 1100 tonnes qui sont évitées chaque année par rapport à la situation initiale de 2008 ;
  • le remplacement du PEHD par du PET et le changement de format des bidons destinés au circuit RHF (Restauration Hors Foyer) : le bidon de 5L rectangulaire en PEHD a été remplacé, après une phase de test avec des clients, par un bidon cylindrique 50% plus léger en PET, ce qui a permis une optimisation du transport et une réduction des émissions de CO2 de 1800 T par an environ.

LEA NATURE OBTIENT LE LABEL « ENGAGEMENT CLIMAT » POUR SA DEMARCHE CARBONE GRACE A DEUX ACTIONS IMPORTANTES SUR SES EMBALLAGES

LEA NATURE est le 1er groupe français indépendant fabricant de produits biologiques. En 2013 l’entreprise a obtenu le label « Engagement Climat » pour sa démarche carbone grâce à deux actions importantes sur ses emballages. LEA NATURE a supprimé les agrafes dans la fabrication des infusions et thés et les a remplacé par des nœuds en fil coton : les infusions et thés sont désormais compostables. Pour cela, l’entreprise a dû investir dans 2 nouvelles machines à nœuds et modifier 5 machines. En 2014, cette action a permis d’éviter au total l’utilisation de 3,15 T d’aluminium, soit une réduction de 24 tonnes des émissions de CO2 par rapport à 2013. En 2014-2015, LEA NATURE a également développé une machine de conditionnement automatique des infusions et thé en caisses de regroupement, permettant de supprimer totalement les agrafes dans le process de fabrication. Cette action a permis de réduire le volume de cartons utilisés pour le conditionnement de 37% (réduction de 36 T de CO2 entre 2014 et 2015) et de supprimer les intercalaires cartons des palettes (-3.65 T de carton soit -4.35 T de CO2).

YOPLAIT (GROUPE GENERAL MILLS) OPTIMISE SES EMBALLAGES ET EVITE L’EMISSION DE 1800 T DE CO2

Afin de réduire l’empreinte carbone de ses emballages, Yoplait réalise des analyses du cycle de vie, évalue les impacts environnementaux de ses produits et cherche à les réduire. Ainsi, dans une démarche d’éco-conception, Yoplait a entrepris de nombreuses actions : remplacement des matériaux utilisés afin de consommer moins de matière plastique par pot, optimisation du pot des bouchons, abandon des pots en grès au profit des pots en verre, etc. Par ailleurs, l’entreprise se mobilise également auprès d’Eco-emballages et des autres fabricants de produits laitiers frais pour évaluer et améliorer la recyclabilité des pots. En 2014, les actions d’optimisation des emballages de Yoplait ont permis d’éviter l’émission de 1800 tonnes de CO2.

DANONE EAUX FRANCE ET SA BOUTEILLE VOLVIC D’ORIGINE VEGETALE

Depuis 1995, Volvic a réduit de 30 % la quantité de plastique utilisé pour ses bouteilles grâce à des innovations. A partir de 2008, grâce à un programme de recherche et après des contrôles de l’agence de sécurité alimentaire, Volvic incorpore du PET recyclé pour fabriquer les bouteilles de 1,5l. L’utilisation de 25% de PET recyclé permet de réduire de 11% l’empreinte carbone. En 2010, Volvic introduit dans le plastique des bouteilles un composant d’origine végétale, la mélasse de canne à sucre, ressource renouvelable qui limite le recours à l’énergie fossile. La nouvelle bouteille Volvic est donc à 20% végétale et recyclable à 100%. Elle est plus légère de 12%, et offre les mêmes garanties au consommateur pour la qualité de l’eau minérale.

LE GROUPE BARILLA REDUIT L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE DES EMBALLAGES HARRYS

Barilla France est la filiale française du groupe Barilla, présent dans plus de 100 pays et leader mondial sur le marché des pâtes sèches, leader européen sur les marchés des sauces pour pâtes et de la boulangerie pré-emballée, et acteur majeur sur les marchés de la panification sèche et des biscuits. Dans une démarche d’écoconception, les emballages sont pensés pour garantir la meilleure conservation des produits tout en ayant l’impact le plus faible possible sur l’environnement. Dans cette optique, l’entreprise veille à réduire au maximum le poids et les quantités d’emballage de ses produits sans en détériorer les qualités de conservation. Un exemple concret : en diminuant l’épaisseur des films plastique de la gamme 100% mie (sur 3 références) de 35 µm à 30 µm, cela nous a permis de réduire de 15 tonnes la quantité d’emballage produite sur une année, soit 14% d’emballages en moins. En janvier 2014, l’entreprise a également supprimé un emballage sur une de ses matières premières. Auparavant, cette matière était enveloppée dans un film, puis ensuite regroupée dans des cartons. Le carton est désormais supprimé, ce qui permet d’économiser 140 000 cartons par an.

FERRERO : UNE DEMARCHE STRUCTUREE POUR LIMITER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES DECHETS D’EMBALLAGES ET DE PRODUCTION

Au niveau du Groupe Ferrero, une démarche de réduction des impacts environnementaux des déchets d’emballages et de production a été développée autour des “5R” : Retrait, Réduction, Recyclage, Réutilisation, Renouvellement. C’est notamment dans le cadre de cette stratégie que les couvercles des pots de Nutella de 300 à 800g ont pu être optimisés, ce qui a permis d’économiser plus de 500 tonnes de polypropylène par an. L’entreprise utilise des matériaux recyclés ou recyclables, dès lors que c’est possible techniquement et qu’ils présentent les mêmes garanties pour la qualité des produits. Ainsi, en 2012/2013, environ 36% du poids total des emballages provenait des matériaux recyclés, avec une augmentation de 10,4% par rapport à 2009. Par ailleurs, Ferrero France cherche continuellement à réduire et à valoriser au maximum ses déchets de production : ils ont été divisés par 2 en 2 ans entre 2012 et 2014 et le taux de valorisation des déchets à l’usine dépasse les 99%.

CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DE FILIÈRES DE RECYCLAGE

NESPRESSO MET EN PLACE UNE FILIERE DE RECYCLAGE DE L’ALUMINIUM

L’un des axes prioritaires sur lequel Nespresso travaille en France est l’optimisation de la collecte et la valorisation des capsules usagées en aluminium. A ce jour, seuls 32% des emballages en aluminium sont valorisés alors que ce matériau est 100% recyclable, du fait de la trop petite taille des emballages en aluminium et du manque de structures adaptées. En 2008, Nespresso a mis en œuvre son propre circuit de collecte et de recyclage (couvrant 90% de ses clients). Parallèlement, l’entreprise a développé avec la société Coved une unité de séparation de l’aluminium et du marc de café dédiée aux capsules collectées, en vue de leur valorisation dans leur filière respective. Dès 2009, Nespresso s’est associé avec les acteurs de la filière aluminium pour rechercher une solution collective de tri et de valorisation des petits emballages en aluminium et en acier. Cela s’est traduit en 2014 par le lancement, avec le CELAA (Club du Recyclage de l’Emballage Léger), du Projet « Métal » qui vise à optimiser les équipements des centres de tri, simplifier les consignes de tri auprès des habitants et in fine à accroître la collecte et le recyclage des petits emballages en aluminium. Grâce à ce projet, l’empreinte carbone d’une tasse de café Nespresso pourrait être réduite de 20% environ. Le déploiement du standard expérimental dans une trentaine de centre de tri pionniers devrait par ailleurs permettre de recycler 10% (700 tonnes) d’aluminium supplémentaire par an. 

NESTLE WATERS : « EAU’DODO », UNE SECONDE VIE POUR LES BOUTEILLES VITTEL

En 2014, NESTLE Waters a mis en place un partenariat local avec la société DODO, entreprise lorraine de textile de literie et un recycleur afin d’utiliser les rebuts de PET issus de la fabrication des bouteilles VITTEL pour garnir les couettes et oreillers fabriqués par cette entreprise. La création de ce nouveau circuit a permis à l’entreprise DODO® de réduire de 70% ses émissions de CO2 et ses besoins en énergie. En 2014, près de 1500 couettes, 4000 oreillers et 8000 coussins de voyage ont été produits, soit le recyclage à 100% d’au minimum 199 000 bouteilles PET VITTEL® d’1.5L. En fin de vie, une partie des couettes et oreillers DODO® est recyclée en éléments d’isolation pour l’habitat et d’insonorisation pour l’automobile afin de prolonger la boucle de l’économie circulaire. NESTLE Waters mène également de nombreuses actions de réduction du poids de ses emballages : l’ensemble des bouteilles 1.5L Contrex et Vittel ont été allégées d’environ 4 à 6 grammes au cours des 3 dernières années et 75% des volumes de ces bouteilles ont vu leur film pack allégé de 20%. La bouteille 33cl Vittel a aussi été allégée de 15 grammes. Les étiquettes de l’ensemble des formats eaux plates ont été allégées de 11%.

En complément de ces actions, Nestlé fait partie des membres fondateurs d’Eco-Emballages et soutient l’association Vacances Propres qui lutte contre les déchets sauvages depuis de nombreuses années. Ainsi, en 2014 et 2015, 1200 enfants ont été sensibilisés au geste de tri avec Vacances Propres lors des journées WETAQUADEMIE sur les 4 sites de production de l’entreprise.

 

UTILISATION DE MATERIAUX RECYCLES ET BIO-SOURCES

HENAFF PRIVILEGIE LES EMBALLAGES ISSUS DE MATIERES RECYCLEES

HENAFF est une PME Bretonne, numéro 1 français des pâtés en boîte depuis plus de 20 ans. Les contenants de ses produits appertisés, toutes gammes confondues, se composent d’aluminium, d’acier ou de verre. Recyclables à 100%, ils sont réintroduits dans la fabrication de nouveaux emballages, si le tri des déchets est correctement réalisé. Ainsi, pour ses matières premières utilisées pour le conditionnement, l’entreprise a fait le choix d’utiliser des matières recyclées : 96% des cartons d’emballage, 74,7% de l’acier, 73,5% du verre et 75% des plastiques utilisés pour les barquettes saucisses, sont fabriqués à base de matière recyclée.

SYNDICAT NATIONAL DES BOISSONS RAFRAICHISSANTES (SNBR) : UN ENGAGEMENT COLLECTIF POUR ALLEGER LES EMBALLAGES ET INTEGRER DAVANTAGE DE PET RECYCLE

Le SNBR regroupe les principaux acteurs du marché français des Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool. Dans le cadre d’un accord collectif signé avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire en octobre 2014, les entreprises membres du SNBR se sont engagées à intégrer au moins 25% de matière plastique recyclée dans la fabrication de leurs emballages, ce qui équivaut à une réduction des émissions de CO2 de 20 % pour chaque litre de boisson produite. Afin de participer à l’atteinte de l’objectif de 75% de taux de  recyclage fixé par le gouvernement et inciter le consommateur au geste de tri, les entreprises adhérentes du SNBR se sont également engagées à mettre en place des pictogrammes explicites, tels que ceux proposés par Eco Emballages dans le cadre de l’Info-tri point vert, sur l’ensemble de leurs emballages.

UNIJUS : UN ENGAGEMENT COLLECTIF DES ENTREPRISES DES JUS DE FRUITS ET DE LEGUMES ET NECTARS POUR AUGMENTER L’UTILISATION DE MATERIAUX RECYCLES DANS LES EMBALLAGES.

L’UNIJUS rassemble les membres de la filière des jus de fruits et de légumes et nectars. En 2010, ce secteur a mis en place une Charte du Développement Durable pour inciter les entreprises à prendre des mesures concrètes et mesurables en matière de développement durable, au sein de leur propre structure, mais aussi vis-à-vis de leurs fournisseurs : éco-conception des emballages, intégration de matériaux recyclés, tri sur site pour valoriser les déchets, sensibilisation des consommateurs au geste de tri, … Les indicateurs recueillis sur les années 2010, 2011 et 2012 montrent que les 13 entreprises signataires incorporent de plus en plus de matériaux recyclés dans les emballages : +55% de PET recyclé utilisé dans les emballages PET entre 2010 et 2012 et +73% de cartons FSC (cartons issus de forêts gérées durablement) utilisés dans les emballages briques en carton entre 2010 et 2012. On constate également une progression de la valorisation des déchets non organiques (suremballages, cartons, fûts métalliques,…) de + 6,4% entre 2010 et 2012.