Découvrez la Lettre Nutrition n°59 – juillet 2016

Le service Alimentation & Santé de l’ANIA publie la Lettre Nutrition n°59 de juillet 2016

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Auteur

Cécile Rauzy

Cécile Rauzy

Directrice alimentation & santé

Au sein de l’équipe Alimentation Santé de l’ANIA, Cécile Rauzy a pour mission d’assurer la direction et la coordination du service, de définir les priorités des équipes en matière de nutrition, réglementation, information du consommateur et sécurité sanitaire. Elle est par ailleurs en charge du pilotage des sujets en lien avec la nutrition.

Auparavant, elle a été chargée des relations scientifiques dans l’agence SPRIM spécialisée en communication « nutrition – santé » (1999-2005). Puis elle a dirigée pendant 3 ans le service qualité nutrition de l’Alliance 7, fédération professionnelle membre de l’ANIA regroupant les fabricants d’épicerie sucrée et salée (2005-2008).

Cécile Rauzy est par ailleurs membre du Conseil National de l’Alimentation (CNA), du Conseil National de la Consommation (CNC), du Comité de suivi du Programme National Nutrition Santé (PNNS), du Comité d’orientation thématique « alimentation » de l’ANSES et du Comité d’Orientation Technique de l’OQALI.

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AU MENU DE CETTE LETTRE :

Le point sur : L’évaluation en « conditions réelles d’achat » des systèmes d’information nutritionnelle

L’article 14 de la Loi de modernisation de notre système de santé, adoptée le 17 décembre 2016, instaure un étiquetage nutritionnel plus clair et plus lisible sur les produits pour permettre aux consommateurs de faire des choix pour leur santé.

 

La loi n’a pas défini le système harmonisé qui sera retenu dans ce cadre et prévoit que celui-ci soit défini, après avis de l’ANSES et du CNA, par décret en Conseil d’Etat.

 

Après concertation, la Ministre de la Santé a proposé que le choix d’un système donne lieu à une évaluation en “conditions réelles d’achat” ex ante, portant sur une ou plusieurs formes d’expression. A l’issue de cette expérimentation, les ministères compétents arrêteront la forme d’expression recommandée par les pouvoirs publics et sur la base de ses résultats.

Mieux comprendre : Les différents systèmes de représentations graphiques

Quatre systèmes seront expérimentés (voir détails dans la Lettre Nutrition au téléchargement ci-dessous) :

 

  • Le logo « Nutri-Score »
  • Le logo « SENS » (Système d’Etiquetage Nutritionnel Simplifié)
  • Le logo « Nutri-Repère »
  • Le logo « Nutri-Couleurs »

Quoi de neuf ?

Etat des lieux du FFAS sur la vitamine D

Après avoir abordé l’huile de palme, l’équilibre acido-basique et le fructose, le Fonds Français Alimentation Santé (FFAS) vient de mettre en ligne une quatrième synthèse des connaissances sur la vitamine D.

 

Appel à projets du FFAS sur les horaires décalés

De nombreux facteurs associés au travail en horaires dé­calés sont susceptibles d’impacter les comportements alimentaires.

 

Création de la nouvelle agence de santé publique

Début mai 2016, l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Ins­titut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) se sont unis pour créer « Santé publique France », la nouvelle agence de santé placée sous la tutelle du ministère de la Santé.

 

Projet NU-AGE : nouvelles recommandations nutrition­nelles pour vieillir en meilleure santé

L’espérance de vie en Europe a augmenté de manière si­gnificative et selon les estimations, en 2030, 40% de la population aura plus de 65 ans. Le projet NU-AGE auquel l’ANIA a participé, financé par l’UE, vient de s’achever après 5 ans de travaux. Il avait pour objectif de produire des recommandations nutritionnelles pour les personnes de plus de 65 ans.

 

FAO : des recommandations alimentaires pour protéger la planète

« Ce que nous mangeons est important pour notre san­té mais aussi pour la planète. Pourtant, seuls quelques gouvernements ont montré l’exemple en formulant des recommandations en faveur d’une alimentation avan­tageuse capable de faire face à deux des défis les plus pressants de notre époque, à savoir garantir une bonne alimentation pour tous et lutter contre le changement climatique ».

C’est l’une des principales conclusions d’une étude pu­bliée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimen­tation et l’agriculture (FAO) et le Réseau de recherche sur le climat et l’alimentation (FCRN) de l’Université d’Oxford.

 

Publication du décret sucre/ Outre-mer + Enquête KAN­NARI

Trois ans après la loi Lurel sur la qualité de l’offre alimen­taire en outre-mer, un arrêté de mai 2016 précise que les teneurs en sucres ajoutés dans les produits distribués exclusivement outre-mer ne peuvent dépasser celles des aliments équivalents distribués en France hexagonale (sodas, yaourts, biscuits, glaces, gâteaux, céréales du petit-déjeuner, chocolats et barres chocolatées notam­ment).

Initiatives des industries alimentaires

Nouveau pacte alimentaire : notre industrie s’engage

Sur la base des résultats de la Consultation Citoyenne sur l’Alimentation (bilan ici), Jean-Philippe GIRARD, président de l’ANIA, a présenté un Nouveau Pacte Alimentaire lors des Assises Nationales de l’Alimentation le 20 mai 2016. Ce Pacte présente les modalités d’une nouvelle relation entre les entreprises et les consommateurs qui amènent les premiers à repenser leurs activités en fonction de l’évolution des attentes des seconds et des mutations d’un monde nouveau.

Engagement de l’alliance internationale des industries alimentaires (IFBA) sur les acides gras trans (AGT)

Dans le cadre du plan d’action global de l’OMS pour la prévention des maladies non transmissibles 2013-2020, les industriels membres de IFBA se sont engagés à réduire les acides gras trans provenant de graisses végétales partiellement hydrogénées à moins de 1g d’AGT/100g de produit fini, avant décembre 2018.

 

Nouvel appel à projet du Programme national pour l’ali­mentation (PNA)

Un nouvel appel à projets doté d’une enveloppe de 1,5 millions d’euros sera lancé en septembre par le Ministère de l’agriculture, afin de soutenir des projets fédérateurs, démultipliables, exemplaires, en cohérence avec les 4 priorités de la politique publique de l’alimentation : la justice sociale, l’éducation alimentaire de la jeunesse, la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine alimentaire.